Bienvenue !

Vous avez des choses à dire...
Vous vous posez des questions, pour donner un sens à votre vie...
Vous cherchez un espace d'échange convivial pour exprimer ce que vous ressentez...
Vous attendez des réponses à vos questions...


...Alors, en réponse à vos attentes, Olivier Gaignet vous propose de vous exprimer librement.
Ici, tout pourra être dit dans les limites de la courtoisie et du respect mutuel.

Merci d'avance de votre participation.


Depuis novembre 2007, Olivier Gaignet partage sur son blog ses réflexions sur Dieu et sur l’Eglise. bien sûr,
mais aussi sur la marche du monde. Il nous invite à réfléchir à des thèmes aussi essentiels que : notre société, les autres religions,
la télé, la politique, l’art, sans oublier ses propres paroissiens.
Les billets des cinq premières années (de novembre 2007 à septembre 2012 )ne figurent plus sur ce blog. Pour les consulter, se référer aux cinq volumes intitulés: "Ma paroisse.com", que vous pouvez vous procurer en envoyant un mail à : olivier.gaignet@yahoo.fr



lundi 26 décembre 2016

Le Blog de l'Arche de Noé 85, n° 2.021 : Noël de Lumière !

Parler de "Noël de Lumière", cela peut paraître déplacé, quand on pense aux malheurs qui dévastent notre monde :
-  les enfants auxquels personne n'aura fait de cadeau en ces temps de fête
-  les 92 victimes du crash de l'avion russe le jour même de Noël
-  les personnes écrasées par la maladie
-  les époux qui se déchirent...

Pour éclairer notre réflexion, je vous livre cette histoire typiquement juive, rapportée par Fabrice Hadjadj, lui-même d'origine juive :

"RabbiMendel et Rabbi Bounam se disputaient sur la question de la joie.  Rabbi Mendel disait : "Nous n'avons pas le droit de nous réjouir tant qu'un seul enfant souffre.  Ces temps sont ceux de la destruction du temple.  Notre voix ne sonne juste que dans la lamentation."
A quoi répliquait Rabbi Bounam : "Nous avons au contraire le devoir d'être dans la joie, ou nous serions complices de ceux qui veulent tuer jusqu'à l'esprit d'enfance.  Ces temps sont ceux de l'espérance du Temple céleste.  Notre voix ne sonne juste que dans la justice, et la première justice est de rendre grâce pour les moindres dons de l'Eternel."

Au cours des messes de Noël, nous avons eu l'occasion de nous dire de quel ordre était la joie de Noël : non pas une joie facile, parce que le jour de Noël, nos difficultés se résoudraient comme par enchantement, tandis que nos soucis et nos maladies disparaîtraient brusquement...
La joie de Noël, c'est de savoir que, dans la douleur, Jésus, Emmanuel, est avec nous.  C'est ce que nous rappelait l'évangile de la nuit de Noël : "Paix aux hommes, car Dieu les aime" (Jean 2/14).  Alors, ne pas nous laisser recouvrir, remplir, illuminer intérieurement par cette paix, ce serait fermer notre coeur à l'arrivée en nous du Sauveur !  Et donner dans nos vies, à l'Esprit du mal, plus de place encore : tout le contraire de Noël, quoi !
Alors que le ressentiment n'a jamais apporté la Paix, pas plus que le camion fou à Berlin !
Comme le disait justement le Pasteur Martin-Luther King en effet : "L'obscurité ne peut chasser l'obscurité ; seule la lumière le peut !"
Pendant la messe de la nuit de Noël à la salle polyvalente, au moment du "Notre Père", je me suis trouvé à donner la main à un jeune handicapé, sur son fauteuil roulant. Je sentais qu'il vibrait pendant cette belle prière, au diapason de toute la foule, elle-même traversée alors par la Lumière du Sauveur.
A la fin de la cérémonie, par rapport aux autres années, je n'avais jamais vu autant de personnes dire combien cette célébration les avait marquées. Et pourtant, ce n'était pas que des gens "sans problèmes", je suppose !  Par exemple, les réfugiés Syriens qui étaient présents, de diverses religions d'ailleurs, ou ces parents souffrant de n'avoir pu être accompagnés par leurs enfants...  Mais ils avaient laissé Jésus et sa vraie Joie s'emparer d'eux !

Quand j'étais jeune, j'ai été très marqué par le témoignage de l'Italien Pier Giorgio Frassati (1901- 1925). Extrêmement dynamique, très sportif, alpiniste de renom, il fut béatifié et proclamé patron des sportifs par le pape Jean-Paul II en 1990. Très engagé en politique dans la lutte contre le fascisme en Italie. Ingénieur des mines, pendant ses études, il visitait les malades ; il contracta la polio lors de l'une de ses visites à des nécessiteux et en mourut.  Et c'est là où je veux en venir, à propos de la joie spécifique de Noël car, alors qu'il allait être emporté par la maladie, loin de désespérer, il déclara : "Tant que la foi m'en donnera la force, je serai toujours heureux. Tout catholique ne peut qu'être heureux.  La tristesse doit être bannie des coeurs animés par la foi."

Un sacré acte de foi !  Pas facile...  Pier Giorgio, viens nous donner un peu de ta "niaque" évangélique !
Et nous aurons, non plus un air tristounet, mais "une belle gueule de Ressuscités" !
D'avance, merci à toi Pier Giorgio, merci à l'Emmanuel !

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