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Vous avez des choses à dire...
Vous vous posez des questions, pour donner un sens à votre vie...
Vous cherchez un espace d'échange convivial pour exprimer ce que vous ressentez...
Vous attendez des réponses à vos questions...


...Alors, en réponse à vos attentes, Olivier Gaignet vous propose de vous exprimer librement.
Ici, tout pourra être dit dans les limites de la courtoisie et du respect mutuel.

Merci d'avance de votre participation.


Depuis novembre 2007, Olivier Gaignet partage sur son blog ses réflexions sur Dieu et sur l’Eglise. bien sûr,
mais aussi sur la marche du monde. Il nous invite à réfléchir à des thèmes aussi essentiels que : notre société, les autres religions,
la télé, la politique, l’art, sans oublier ses propres paroissiens.
Les billets des cinq premières années (de novembre 2007 à septembre 2012 )ne figurent plus sur ce blog. Pour les consulter, se référer aux cinq volumes intitulés: "Ma paroisse.com", que vous pouvez vous procurer en envoyant un mail à : olivier.gaignet@yahoo.fr



dimanche 29 juin 2014

Le Blog de l'Arche de Noé 85, n° 1.799 : Deux cérémonies d'ordination sacerdotale en deux jours ! Dont celle de mon cousin Christophe.

Tout d'abord, je voudrais m'excuser auprès des centaines d'habitués de ce blog pour mon silence, cette semaine !  Non par paresse, encore moins par manque d'inspiration... Mais, contrairement à ces paroissiens qui, gentiment, me disent : "Ah ! Vous avez moins de travail en cette période : les communions sont passées..."  Eh, bien, quoique les communions soient passées en effet, je n'ai pas eu une minute de libre cette semaine !  D'où ce grand blanc sur le blog, et j'en suis le premier navré...
Entre autres "occupations", de longs temps d'ordinations, hier et aujourd'hui.  J'arrive de l'ordination d'Alexandre, cet après-midi, sur la paroisse, à la Basilique de St Laurent-sur-Sèvre, tandis qu'hier, j'ai fait quelques centaines de kilomètres pour participer à l'ordination, à Blois, de mon jeune petit cousin, Christophe Granville. C'est le fils d'Anne-Marie, une cousine germaine ; ils habitent Auzay, entre le Gué de Velluire et Fontenay-le-Comte. Etaient présents des membres de la famille bien sûr, mais aussi, des paroissiens et des prêtres d'Auzay, de Fontenay et d'ailleurs.
Une grosse différence entre les deux ordinations : hier, je me trouvais parmi les prêtres les plus âgés, Christophe faisant partie d'une communauté de prêtres plutôt très jeunes, tandis qu'aujourd'hui, une majorité des prêtres vendéens présents avaient des têtes bien blanches !
Hier, un membre de la famille a dit : "Désormais, on aura deux prêtres dans la famille !"  C'est vrai, cela va me changer !  En effet, pour les baptêmes, mariages et sépultures dans la famille, on sera deux désormais.
Mais surtout, quelle joie de voir qu'au moment où j'arrive dans le grand âge, un jeune se lève, au sein de la famille Gaignet-Granville, pour prendre la relève !  C'est, pour la famille et pour moi-même, une immense espérance. Et une grande fidélité à l'histoire et au vécu sacerdotal de notre famille, tel que l'évoquait mon oncle Louis Gaignet, alors maire du Gué de Velluire, dans le bulletin de cette paroisse le 25 juin 1967, à l'occasion de mon ordination :
"L'énumération des membres-prêtres de cette famille est assez éloquente", écrivait-il alors :
-  l'Abbé Jean-Baptiste René Gaignet, prêtre réfractaire, déporté en Espagne en 1792, puis, de retour en France clandestinement, capturé et fusillé à Vannes au nom de sa Foi, à 39 ans, le 28 juillet 1795,  et dont les ossements ont été déposés dans un caveau de la cathédrale de Vannes, où son nom figure sur une plaque.  En 1995, un plein car de la famille était allé célébrer le bi-centenaire, et la messe avait été présidée par un ami, l'évêque de Vannes de l'époque. Cet Abbé rebelle, nous n'osons pas prétendre que c'est un martyr, mais il est considéré comme le saint de la famille.
-  le Chanoine Jean Gaignet (1839-1914), prêtre de St Sulpice, supérieur du grand séminaire de Limoges, auteur-compositeur de l' "Ave Maria" de Lourdes, dont on a dit que c'était le refrain catholique le plus connu dans le monde entier, ce que j'ai pu vérifier ne serait-ce que durant mon séjour au Mali.
-  l'Abbé Hervé-Clovis Gaignet, vicaire à Chantonnay, puis à Luçon où, lors d'une épidémie de variole, il ne cessa d'être au chevet des malades. La contagion le gagna et l'emporta, à l'âge de 29 ans, en 1871.
-  l'Abbé François Gaignet (1845-1902), curé de diverses paroisse, mort curé de Saint Paul en Pareds.
-  le Révérend Père Louis Sacré, petit-fils d'Anne Gaignet, nièce de l'Abbé Jean-Baptiste, prêtre des Missions Etrangères, missionnaire, de 1910 à 1946, aux Indes, où il repose.
-  le Chanoine Narcisse Gaignet (1875-1937), professeur à Richelieu, directeur de la Conférence St Vincent de Paul, supérieur de l'Externat Notre-Dame à Luçon, directeur du journal diocésain "La Voix de la Vendée", chanoine titulaire de la Cathédrale.
Première messe de Christophe à Auzay mardi : l'aventure extrême continue !

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