Bienvenue !

Vous avez des choses à dire...
Vous vous posez des questions, pour donner un sens à votre vie...
Vous cherchez un espace d'échange convivial pour exprimer ce que vous ressentez...
Vous attendez des réponses à vos questions...


...Alors, en réponse à vos attentes, Olivier Gaignet vous propose de vous exprimer librement.
Ici, tout pourra être dit dans les limites de la courtoisie et du respect mutuel.

Merci d'avance de votre participation.


Depuis novembre 2007, Olivier Gaignet partage sur son blog ses réflexions sur Dieu et sur l’Eglise. bien sûr,
mais aussi sur la marche du monde. Il nous invite à réfléchir à des thèmes aussi essentiels que : notre société, les autres religions,
la télé, la politique, l’art, sans oublier ses propres paroissiens.
Les billets des cinq premières années (de novembre 2007 à septembre 2012 )ne figurent plus sur ce blog. Pour les consulter, se référer aux cinq volumes intitulés: "Ma paroisse.com", que vous pouvez vous procurer en envoyant un mail à : olivier.gaignet@yahoo.fr



mardi 29 mai 2012

Le Blog du Curé de Fontenay-le-Comte n° 1.461 : Hymne à la joie

Aussi bien aux sorties des messes de cette grande fête de la Pentecôte, que dans les rues de Fontenay enthousiasmées par la Biennale, face à ce soleil printanier illuminant et réjouissant notre terre, nombre de personnes m'ont fait part de leur joie. La joie, surtout celle qui atteint le fond de l'âme, sans doute l'un des plus beaux fruits de l'Esprit-Saint, et la meilleure façon de faire reculer le malheur, dans le souffle de l'Esprit-Saint !
Pour illustrer ce sentiment, m'est revenu à l'esprit le poème d'Emile Verhaeren, publié en 1906, justement intitulé "La Joie". Vous me pardonnerez de vous partager un souvenir personnel : j'ai eu à commenter ce texte lors de mon bac de philo, en particulier la quatrième strophe, sur le thème du plaisir esthétique. "Oh ces bonds de ferveur..." Laissez-vous, vous aussi, emporter vers le Ciel !

"Oh ces larges beaux jours dont les matins flamboient ! La terre ardente et fière est plus superbe encor ! Et la vie éveillée est d'un parfum si fort, que tout l'être s'en grise et bondit vers la joie.



Soyez remerciés, mes yeux, d'être restés si clairs, sous mon front déjà vieux, pour voir au loin bouger et vibrer la lumière ; et vous, mes mains, de tressaillir dans le soleil ; et vous, mes doigts, de vous dorer aux fruits vermeils, pendus au long du mur, près des roses trémières.




Oh ces matins de fête et de calme beauté ! Roses dont la rosée orne les purs visages, oiseaux venus vers nous, comme de blancs présages, jardins d'ombre massive ou de frêle clarté !




Oh ces bonds de ferveur, profonds, puissants et tendres, comme si quelque aile immense te soulevait, si tu les as sentis vers l'infini te tendre, Homme, ne te plains pas, même en des temps mauvais.




Quel que soit le malheur qui te prenne pour proie, dis-toi, qu'un jour, en un suprême instant, tu as goûté quand même, à coeur battant, la douce et formidable joie,




Et que ton âme, hallucinant tes yeux, jusqu'à mêler ton être aux forces unanimes, pendant ce jour unique et cette heure sublime, t'a fait semblable aux Dieux."





Je connais par coeur, depuis toujours, la quatrième strophe, qui m'a souvent guidé dans ma prière. Puisse-t-il en être ainsi pour vous !

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