Bienvenue !

Vous avez des choses à dire...
Vous vous posez des questions, pour donner un sens à votre vie...
Vous cherchez un espace d'échange convivial pour exprimer ce que vous ressentez...
Vous attendez des réponses à vos questions...


...Alors, en réponse à vos attentes, Olivier Gaignet vous propose de vous exprimer librement.
Ici, tout pourra être dit dans les limites de la courtoisie et du respect mutuel.

Merci d'avance de votre participation.


Depuis novembre 2007, Olivier Gaignet partage sur son blog ses réflexions sur Dieu et sur l’Eglise. bien sûr,
mais aussi sur la marche du monde. Il nous invite à réfléchir à des thèmes aussi essentiels que : notre société, les autres religions,
la télé, la politique, l’art, sans oublier ses propres paroissiens.
Les billets des cinq premières années (de novembre 2007 à septembre 2012 )ne figurent plus sur ce blog. Pour les consulter, se référer aux cinq volumes intitulés: "Ma paroisse.com", que vous pouvez vous procurer en envoyant un mail à : olivier.gaignet@yahoo.fr



mardi 13 décembre 2011

Le Blog du Curé de Fontenay-le-Comte n° 1.308 : La parabole du colibri

"La scène se passe en Amazonie. Un immense incendie ravage la forêt. Terrifiés, sidérés, les animaux observent le désastre. Seul un petit colibri se démène pour aller chercher de l'eau dans le fleuve avec son bec. "Tu ne crois tout de même pas que tu vas éteindre l'incendie avec ces quelques gouttes ?" lui lance un tatou (petit mammifère d'Amérique). "Non, répond le colibri. Mais je fais ma part." Cette légende amérindienne, popularisée par l'écrivain écologiste Pierre Rabhi, rapportée par le journal "La Croix" du 1° décembre dernier, "a beaucoup à nous dire sur le temps de crise que nous traversons", ainsi que nous l'explique Guillaume Goubert dans son éditorial. En effet, face aux bourrasques politiques, aux misères effarantes dont nous sommes les témoins, sans parler de la muraille des dettes publiques dont le montant dépasse l'entendement, le simple citoyen que nous sommes se sent impuissant !
Et pourtant, chacun ne peut-il faire quelque chose pour que les choses changent enfin ? Envoyer une lettre pour défendre un prisonnier injustement condamné, comme va nous y inviter l'ACAT (l'Action des Chrétiens pour l'Abolition de la Torture) lors de la veillée de prière qu'elle propose ce soir au Temple de Fontenay-le-Comte. Nettoyer le trottoir derrière son chien. Si l'on dispose d'un patrimoine financier, le mettre au service du redressement de notre pays en investissant dans des activités porteuses d'avenir. Participer aux rencontres de parents d'élèves dans son école. Aller dire un petit bonjour à un voisin isolé. Avec l'association ou le groupe dont l'on fait partie, bâtir des propositions et demander un rendez-vous à notre député. Etc.
Inutile, tout cela ? N'écoutons pas les tatous qui veulent nous démobiliser et ne croient ni en l'infini de l'homme ni en l'avenir de l'humanité ! Inspirons-nous plutôt de l'exemple du courageux colibri. Ainsi que nous le rappelait Michel Beaud lors de sa récente conférence à l'Isamba, dans le cadre de la Semaine de la solidarité internationale : "Ce sont toujours des minoritaires qui ont fait avancer le monde !" Ils ressemblent à ceux que la Bible appelle "le Reste d'Israël", ce petit reste dont nous parle la première lecture de ce mardi, tirée du livre de Sophonie (3/13) et dont est issu le Sauveur. L'avenir est dans la main de chacun de nous en effet !
Vous avez suivi le marathon de la conférence de Durban sur l'environnement ? Les pessimistes n'y voient qu'un "échec collectif" de plus. Ils oublient l'obstination têtue du colibri. De la même façon que les contemporains de Jésus-Enfant n'aurait pas parié une roupie sur le fait que sa venue pouvait changer l'avenir du monde... Dans la lumière de cette venue, laissons résonner dans notre coeur cet appel du président sud-africain Jacob Zuma : "Nous devons sauver demain aujourd'hui..."

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